Promenade dans le quartier du château

Le Pavillon du Jardin Royal

Le Pavillon du Jardin Royal, Várkert Bazár en hongrois, est en fait un complexe architectural constitué d’une série de pavillons consacrés à des activités d’agrément. Construit à la fin du XIXe siècle en contrebas du Château de Buda, il a été entièrement restauré en 2014 dans le cadre d'un vaste plan d'embellissement du quartier du Château et de ses abords. Le chantier a également été l'occasion de créer une nouvelle zone piétonnière sur le flanc de la colline de Buda.

À l'origine, le Pavillon du Jardin royal abritait les ateliers de grands peintres de la « Belle Époque ». On y organisait des expositions et c’était aussi l’un des lieux préférés de la reine Sissi lorsqu’elle venait à Budapest. Par la suite, après la seconde guerre mondiale, il a été transformé en Parc de la Jeunesse. Pour des raisons de sécurité, il a été fermé en 1984 et depuis lors, il était resté dans un état de ruine et d'abandon total.

Aujourd'hui, il a retrouvé sa splendeur d'antan avec ses galeries en style néo-renaissance qui donnent sur le Danube et offrent une vue magnifique sur les édifices majestueux de Pest, sur l'autre rive. La façade principale de la construction est dominée par quatre statues représentant de façon allégorique chaque saison avec ses attributs. En s’éloignant un peu des colonnades, on peut voir une fontaine où mille filets d'eau sortent des bouches d’animaux minuscules amassés autour de deux personnages mythologiques. Un jardin à la française qui encadre l'allée rend ce lieu féerique. Nous emprunterons l'escalator et monterons directement au Palais Royal des Habsbourg. De ses remparts crénelés s'élève la statue de Notre-Dame qui, tenant dans ses bras son divin bébé, veille sur l'ancienne demeure des souverains hongrois.

Palais de la Motte-Beer

Dans le quartier du Château on peut visiter un ancien hôtel particulier où habita la famille d’un pharmacien au XVIIIe siècle. Récemment restauré, le petit palais est ouvert au public. Ce qui est particulier ici, ce sont les «empreints» visibles de ce parvenu, le pharmacien Beer qui mena un mode de vie comme les «grands». Par exemple les peintures murales de chaque salle sont restées intactes malgré les dévastations des guerres mondiales.